Travaux sur autoroute : les règles
Les règles pour rouler sur l’autoroute aux abords d’un chantier
Chaque année, ATMB effectue des travaux le long de son réseau pour assurer un haut niveau de sécurité à ses conducteurs. Aux abords de ces chantiers, et de ses femmes et hommes qui travaillent sur l’autoroute, quelques règles de sécurité sont à respecter.
À quelle vitesse dois-je rouler aux abords d’un chantier sur autoroute ?
En France, la règle est la même pour tous. Aux abords d’un chantier, la vitesse est réduite pour tous les véhicules afin d’assurer la sécurité des conducteurs mais également des femmes et des hommes présents sur le chantier. La vitesse varie en fonction de l’emplacement du chantier.
Si en raison d’un chantier, les conducteurs doivent rouler sur une voie de circulation uniquement sur l’autoroute, la vitesse est limitée à 90 km/h.
Si en raison d’un chantier, les conducteurs doivent rouler sur deux voies de circulation au lieu de trois en temps normal, sur l’autoroute, la vitesse est limitée à 110 km/h.
Si le chantier se situe au niveau d’une insertion dans une voie de circulation, sur l’autoroute, la vitesse est limitée à 70 km/h.
L’explication en vidéo :
Samuel Mermet, chef du centre d’exploitation de Bonneville chez ATMB nous explique
Pourquoi certains chantiers sur autoroute sont longs ?
Il faut savoir qu’un chantier ne peut pas dépasser 6 km. Chez ATMB, les équipes réalisent rarement des travaux de cette ampleur.
Pour protéger les conducteurs de l’autoroute et protéger les ouvriers des entreprises travaillant sur les chantiers, les équipes d’ATMB mettent en place un balisage.
Le balisage est symbolisé par des cônes orange. Un véhicule équipé de flèches lumineuses peut également être installés au début du baliser pour informer davantage les conducteurs.
L’info en plus :
Certains chantiers se déroulent sur plusieurs semaines. Pour cela, un balisage lourd, conséquent, en béton est mis en place.
Le balisage peut parfois sembler long car il a des règles à respecter. Le balisage doit respecter des règles spécifiques notamment en termes de visibilité. En effet, le premier panneau ou le premier véhicule qui indique le rétrécissement de voie doit être visible au minimum à 400 mètres en amont pour les conducteurs qui circulent à 130 km/h. Si cette zone est sinueuse et ne permet pas la visibilité du chantier, le balisage doit être posé en amont. Si la zone est sinueuse sur plusieurs kilomètres, il faudra baliser ces kilomètres.
Une autre raison peut expliquer un balisage long : le départ d’une entreprise. Pour mutualiser les efforts sur un chantier, nous pouvons installer plusieurs entreprises travaillant simultanément sur la zone de travaux. Le balisage est donc prévu pour toutes ces entreprises. Quelques fois, une entreprise, qui a terminé ces travaux, quitte le chantier avant l’autre entreprise qui travaille à ses côtés. Pour assurer la sécurité de l’entreprise restante sur le chantier, le balisage reste et peut sembler long.
L’explication en vidéo :
Samuel Mermet, chef du centre d’exploitation de Bonneville chez ATMB nous explique
Pourquoi je ne vois personne sur les chantiers installés sur l’autoroute ?
Quelques fois durant votre trajet, vous pouvez passer devant des zones de travaux vides. Plusieurs raisons peuvent expliquer cela.
Il faut savoir que les travaux sur autoroute se déroulent en deux temps : la phase de balisage et la phase de travaux. Si vous rencontrez une zone de chantier vide, cela peut être dû au fait que les équipes d’ATMB viennent de terminer la pose de balisage et que l’entreprise réalisant les travaux n’est pas encore arrivé sur les lieux. Aussi, le chantier peut être vide lorsque l’entreprise vient de quitter le chantier et que les équipes d’ATMB sont en route pour enlever le balisage.
L’info en plus :
Entre Passy et Annemasse, ce sont 10 femmes et hommes en jaune qui se chargent du balisage et de l’entretien du réseau.
Le chantier est également vide durant la pause de midi.
Le balisage peut aussi être vide lors de travaux longs. Ces travaux nécessitent la mise en place d’un balisage lourd en béton qui ne peut pas être enlevé entre chaque phase de chantier.
Enfin, la zone de chantier peut être vide à cause des intempéries qui empêchent la réalisation des travaux.
L’explication en vidéo :
Samuel Mermet, chef du centre d’exploitation de Bonneville chez ATMB nous explique
Comment sont planifiés les chantiers et les travaux chez ATMB ?
ATMB s’est fixé des règles suivantes pour la planification des chantiers afin de limiter au maximum la gêne des chantiers aux conducteurs.
Premièrement, ATMB s’oblige à avoir au minimum 20 km entre 2 chantiers qui nécessiteraient la neutralisation d’une voie de circulation.
Ensuite, ATMB s’interdit d’avoir plus de 4 chantiers en même temps dans chaque sens de circulation sur le trajet Chamonix-Bellegarde.
ATMB s’interdit également d’avoir des chantiers qui peuvent générer des bouchons. En effet, les équipes d’ATMB ne vont pas neutraliser une voie pendant le trafic domicile-travail en heure de pointe le matin ou le soir pour éviter ces bouchons.
Par exemple :
Les travaux commencent à 10 h et terminent à 15 h au niveau d’Annemasse pour éviter des bouchons qui peuvent se former avec les frontaliers.
De ce fait, si ATMB doit fermer des voies de circulation de l’autoroute ou des bretelles d’entrée ou de sortie, cela sera réaliser durant la nuit pour limiter la gêne des clients.
En Haute-Savoie, les conditions météorologiques ne permettent pas d’effectuer des travaux durant l’hiver. ATMB ne programme également pas de travaux l’été, le trafic lié à l’activité touristique étant important. Les mois pour effectuer les travaux sont donc limités. Les travaux sont essentiellement réalisés au printemps et à l’automne.
L’explication en vidéo :
Samuel Mermet, chef du centre d’exploitation de Bonneville chez ATMB nous explique
Pourquoi le tarif des péages ne diminue pas malgré les travaux ?
Les tarifs d’un trajet sur l’autoroute ne fonctionnent pas comme les tarifs d’un trajet de train SNCF, par exemple en cas de retard d’un train. Les sociétés d’autoroute n’ont pas d’engagement vis-à-vis d’un horaire sur un trajet, à l’inverse d’un train qui a l’engagement d’arriver à une heure précise. C’est l’Etat qui fixe les tarifs de péage et n’autorise pas des modulations tarifaires en cas de travaux.